Rencontre avec Jean Ulrich, SQUARE
Après les Assises des délais de paiement du 12 juin dernier au MEDEF à Paris, la Figec et l’AFDCC délocalisent les Assises à Lyon le 10 octobre prochain à la CCI Lyon Métropole avec le soutien de Lyon Pacte PME. Jean Ulrich, Directeur Général de SQUARE, partagera des cas pratiques en matière de délais de paiement.
En quoi consiste l’activité de SQUARE ?
Square est une agence de prémédia packaging spécialiste en optimisation de la chaîne graphique (coût, délai, qualité). Nous sommes le pivot facilitateur entre les agences de création et les imprimeurs pour un résultat final toujours parfait. Nos principaux clients sur le packaging sont Blédina et l’Oréal qui apprécient notre professionnalisme et les solutions innovantes que nous leur apportons.
En outre, nous considérons que les visuels de nos clients sont un actif précieux qui méritent une gestion professionnelle s’appuyant sur une vision moderne et data-centrée.
Les bonnes pratiques en matière de délais de paiement sont-elles une réalité pour SQUARE ?
Le 25 juin 2018, le comité du label « Relations fournisseurs et achats responsables décidait à l’unanimité d’attribuer ce label à SQUARE.
Cette attribution du label est valable pour une durée de trois ans sous réserve des revues annuelles.
Décerné par la Médiation des entreprises et le Conseil National des Achats (CNA), ce label fait de SQUARE la première PME l’ayant obtenu selon de nouveaux critères désormais réalisée au regard de la norme IS0 20400. Il s’inscrit dans le prolongement et la mise en application des dix engagements pour des achats responsables définis par la Charte Relations fournisseurs responsables.
La nouvelle version, entrée en vigueur au 1er octobre 2017, est adossée à la norme ISO20400:2017 Achats Responsables – Lignes directrices. Il reste le seul attribué par les pouvoirs publics en la matière.
Quels sujets aborderez-vous ?
Je compte être très pragmatique en m’adressant aux chefs d’entreprise réunis au cours de cette matinée. Est-il normal d’accepter des différences de délais de paiement de la part de certains clients qui vont du simple au triple tandis que nous investissons en moyens matériels et compétences pour respecter nos engagements ? Pourquoi certains acteurs économiques ayant pignon sur rue parviennent-ils encore à pratiquer une politique systématique de retard de paiement ? Enfin, comment harmoniser les documents contractuels pour que les grands groupes , qu’ils soient en France ou à l’étranger, ne puissent plus exiger de leurs fournisseurs qu’ils acceptent des clauses illégales sous peine de les radier de leurs appels d’offres.